Chacun son rythme

>> Prix de la Ministre de l’enseignement secondaire et un des Coups de Cœur de la Presse aux Rencontres du Théâtre Jeune Public de Huy 2017

>> Nomination aux Prix de la critique 2018 pour le Meilleur spectacle Jeune Public

Plus de 135 représentations en Belgique et en France !

SPECTACLE JEUNE PUBLIC (à partir de 12 ans)

Texte et mise en scène : Alexandre Drouet.

Avec : Sandrine Desmet et Nathan Fourquet-Dubart (et, dans le rôle du régisseur, en alternance : Alexandre Drouet, Melissa Leon Martin, Virgile Magniette ou Jérôme Dejean).

Décoratrice et costumière : Clémence Didion.

Assistante à la mise en scène : Melissa Leon Martin.

Œil extérieur : Maud Lefebvre.

Animation vidéo et affiche : Jean Goovaerts.

Bienvenue à cette formation d’une heure durant laquelle Gustave et Véronique vous révéleront tout ce que vous devez savoir sur l’utilisation de l’Appareil d’Echange Jouïstique et de Développement Génotype, communément appelé AEJDG. Illustrations à l’appui, nos deux conférenciers passeront en revue différents problèmes que l’on peut rencontrer lors des premières utilisations, ils évoqueront les nombreuses combinaisons envisageables et répondront à des questions qui se posent fréquemment, comme « mes propulseurs dopaminergiques ne sont-ils pas trop petits ? » ou « peut-on photographier quelqu’un sur son marchorum ? ». Ils aborderont également des problématiques plus complexes, telles que l’importance de ne jamais forcer une personne à se servir de ses appuis pédestres gamétiques.

Avec sa métaphore absurde de la sexualité, « Chacun son rythme » pose un regard décalé, drôle et tendre sur les relations amoureuses.

Une création du PROJET CRYOTOPSIE.
Réalisé avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Direction du Théâtre et Service de la Diffusion, ainsi qu’avec le soutien du BAMP, du Théâtre des 4 Mains, du Théâtre Océan Nord, du Cocq’Arts Festival, du Centre culturel de Perwez, du Centre culturel d’Eghezée et du Petit Théâtre Mercelis. Avec l’aide du WBI.

REVUE DE PRESSE

« Qui a peur du cours d’éducation sexuelle ? » Le Soir / Catherine Makereel

Vous ne savez pas comment aborder « la chose » avec votre enfant? Heureusement, la compagnie Cryotopsie a pensé à tout! Non seulement Chacun son rythme (dès 12 ans) fait tout le boulot pour vous mais c’est avec un humour tonitruant – et un stratagème improbable – que le spectacle désamorce une foule de questions taboues sur l’anatomie des garçons et des filles, le plaisir (solitaire ou non), l’homosexualité, la pornographie ou encore la pratique illégale des « photos volées », phénomène qui se répand comme un feu de poudre chez les ados depuis l’avénement des téléphones multifonctions et des réseaux sociaux. L’idée géniale de Chacun son rythme ? Transposer nos fonctions sexuelles sur deux appareils de fitness: vélo pour les garçons, marche pour les filles. Résultat: sans jamais être embarrassant, la pseudo-conférence détourne de manière hilarante les sujets les plus intimes. Le casque de cycliste fait office de protection, un « gonfleur clitarcique » évoque la jouissance, les pistons de la machine sportive illustrent les aspects plus techniques. C’est ainsi que, sans jamais utiliser un seul terme sexuel, la pièce regorge d’allusions à ces transformations hormonales et ces échanges charnels qui intriguent, effraient ou obsèdent les adolescents. Loin d’être vulgaire, Chacun son rythme distille au contraire des messages salutaires sur le respect de son corps et du corps de l’autre, et quelques pointes d’ironie féministes. Sans compter que cette formation repose sur deux conférenciers en apparence plutôt coincés mais que toutes ces démonstrations scientifico-sportives vont peu à peu dégeler. De quoi inspirer les profs qui seraient tentés de moderniser leurs cours d’éducation sexuelle.

« Petit cours d’éducation, sexuelle ou non » La Libre Belgique / Laurence Bertels

(…) Plein d’humour aussi et un ton très décalé dans « Chacun son rythme » , guide d’utilisation de l’AEJDG à l’usage des plus jeunes. Une comédie légèrement déjantée et tout en second degré pour mieux maîtriser l’utilisation de l’Appareil d’échange jouïstique (sic) et de Développement Génotype communément appelé AEJDG. Un humour glissant, on l’aura deviné, pour un cours d’éducation sexuelle hilarant déguisé en conférence scientifique donnée par la délurée Sandrine Desmet et le benêt Nathan Fourquet-Dubart qui affichent une belle complicité et ne ménagent pas leurs efforts pour faire preuve de clarté et manipuler ce vélo d’appartement aux multiples fonctions, équipé de son marchorum. Une métaphore absurde de la sexualité où toutes les probabilités, y compris celle de la tendresse, sont envisagées. (…)

« Noël au Théâtre bichonne aussi les ados » Le Soir / Catherine Makereeel

(…) « Après Plainte contre X, qui abordait la pornographie de manière assez dure et oppressante, je voulais montrer la sexualité quand ça se passe bien, revendiquer la tendresse, précise l’auteur et metteur en scène Alexandre Drouet. Décaler la question ainsi, ça évite les questions de pudeur, de gêne, de provocation. Ce n’est pas un cours d’éducation sexuelle genre cours de sciences. On ne parle pas de reproduction mais de sentiments, de relations humaines. » épaulée par l’Evras (Education à la vie relationnelle affective et sexuelle), l’équipe a fixé l’âge minimum de son public à 12 ans, non pas à cause du contenu mais parce que, trop jeunes, les ados ne saisissent pas le double-sens. Habitué aux bords de scène avec les ados depuis ses précédents spectacles comme Happy Slapping ou Dans le ventre, Alexandre Drouet ne propose pas d’animation cette fois. « Le spectacle se suffit à lui-même et il y a des jeunes qui n’ont pas envie qu’on mette des mots là-dessus. De plus, les écoles font elles-mêmes la démarche d’accompagner notre spectacle de cours d’éducation sexuelle. C’est un autre métier et nous sommes avant tout un outil pour déclencher ce dialogue là, par pour s’y substituer« . Plus humoristique que pédagogique, Chacun son rythme distille tout de même des messages salutaires sur le respect de son corps et du corps de l’autre, et quelques pointes d’ironie féministes. (…)

La tournée de ce spectacle est clôturée.